Lorenzo de George Miller, l’analyse de M. Bobine

Lorenzo (ou Lorenzo’s Oil en version originale) n’est pas le film de George Miller le plus facile à regarder, surtout si vous êtes des heureux jeunes parents… En effet, Lorenzo raconte l’histoire vraie de Lorenzo Odone, jeune enfant atteint d’adrénoleucodystrophie (ou ALD pour les intimes), une maladie orpheline apparemment incurable, et du combat de ses parents contre celle-ci, jusqu’à ce que leur quête les amène à créer une huile dont les qualités nutritives permettront de mener leur enfant sur le chemin de la guérison. Difficile à croire qu’il s’agisse d’un film du réalisateur de Mad Max: Fury Road, de Furiosa et d’Happy Feet… D’ailleurs, avec un tel pitch, on vous en voudrait pas de vous attendre à un téléfilm familial du samedi soir à la niaiserie patentée. Sans parler du générique de fin, une succession mielleuse et lénifiante d’images d’archives de jeunes malades exprimant leur gratitude aux créateurs de la fameuse huile. En plus regardez-moi cette affiche de soap ringard :

Affiche du film Lorenzo de George Miller

Et pourtant, si Lorenzo n’est pas le film le plus connu de George Miller, ce dernier le considère comme un de ses films les plus personnels, celui dont il est le plus fier. En effet, quelque soit le genre qu’il aborde, tous les films de George Miller portent la marque de leur auteur. Lorenzo ne fait évidemment pas exception, car ce serait mal connaître George Miller que de s’attendre à un traitement scolaire de l’histoire des époux Odone et de leur fils. Quiconque a vu un seul épisode de Mad Max se doute bien que le réalisateur australien a autre chose derrière la tête lorsqu’il décide de s’emparer du récit !

 

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