Delicatessen de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, par M. Bobine
S’il y a bien une chose que Delicatessen nous a rappelé à sa sortie en 1991, c’est que le cinéma français ne se limite pas aux drames sociaux dans des deux-pièces cuisine, aux bidouillages vidéo de Jean-Luc Godard ou aux comédies débiles qui défoncent le box office français chaque année. Et oui ! il existe un cinéma ambitieux et populaire 100% français dont Delicatessen ou La Cité des enfants perdus de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet sont les dignes héritiers.
Car en puisant leur inspiration dans l’art forain de Méliès autant que dans des courants comme le réalisme poétique et des cinéastes comme Julien Duvivier, Marcel Carné ou Jean Renoir, avec Delicatessen, Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro ont ouvert une fenêtre, malheureusement très vite refermée, sur ce que peut être un cinéma fantastique typiquement français.
Même si nous n’en parlons pas souvent, nous avons tout de même consacré deux articles à des films français : L’Ordre et la Morale de Matthieu Kassovitz et Nada de Claude Chabrol ! Nous avions également consacré un podcast aux rapports compliqués entre le cinéma Français et le genre du fantastique, car même si beaucoup l’ont oublié, le fantastique et la science-fiction furent des genre populaires de la littérature française. D’ailleurs, s’il y a bien une chaîne qui a tenté de faire émerger un certain cinéma de genre made in France, c’est bien Canal+ dont nous relatons l’épopée dans une épisode du Ciné-club de M. Bobine !
Une analyse intéressante, mais parler du Père Goriot de Flaubert (à 7mn 54), ça surprend un peu.
Le pire, c’est qu’on ne s’est rendu compte de la bourde que 10 minutes avant la mise en ligne… Mais pas à l’écriture, ni à l’enregistrement, ni au montage et encore moins au mixage… Et pourtant, la moitié de l’équipe à fait des études littéraires. On s’est senti un peu con après la mise en ligne ^^.
Et tant qu’à faire, à un moment on parle « d’impressionnisme » au lieu « d’expressionnisme » allemand..